Nous le savons, les questions et discussions liées à la langue française au Québec sont très délicates, surtout lorsque l’on parle d’immigration. Pour cette raison, certains employeurs sont hésitants à l’idée d’embaucher des travailleur(-euse)s étranger(-ère)s, notamment des Mexicain(e)s. La barrière de la langue serait un obstacle trop important. Or, l’est-elle vraiment?
Il faut comprendre que l’apprentissage d’une langue varie selon plusieurs critères. Dans le cadre de cet article, nous en retiendrons deux : la langue étudiée et les conditions d’apprentissage. D’abord, bien que présentant certaines difficultés, nous pouvons affirmer que le français est « facile » à apprendre pour les Mexicain(e)s. En effet, les langues française et espagnole sont toutes deux issues de la famille des langues romanes. Elles présentent donc de nombreuses similitudes en matière de grammaire, vocabulaire et prononciation. Par exemple, le mot « famille » se dira « familia » en espagnol. Dès lors, l’apprentissage du français sera beaucoup plus rapide et aisé.
Enfin, les Mexicain(e)s, comme beaucoup d’immigrant(e)s au Québec, apprennent généralement le français dans un contexte d’immersion totale. À titre de référence, on dit qu’une personne apprendra les bases d’une langue dite « facile » en six mois à raison de 20 heures d’études par semaine. Dans un contexte où le ou la travailleur(-euse) mexicain(e) passe 40 heures par semaine en immersion totale au travail, le temps d’apprentissage serait alors réduit de moitié! Il ou elle pourrait alors maintenir une conversation de base en français, environ trois mois après son arrivée. Certes, les capacités d’apprentissage varient d’un individu à l’autre, mais ces données devraient être très encourageantes pour les employeurs québécois.
En résumé, la barrière de la langue ne semble pas présenter un véritable obstacle au recrutement international, du moins dans le cas des Mexicain(e)s. La « facilité » de la langue et le contexte d’apprentissage leur permettent d’apprendre rapidement les bases du français, soit dans un délai d’environ trois mois. Les employeurs doivent simplement laisser la chance au coureur et permettre à leurs travailleur(-euse)s d’apprendre la langue. Concrètement, les clés du succès sont la confiance et le temps.
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Sources :
https://talkpal.ai/fr/apprendre-le-francais-pour-les-hispanophones/#:~:text=Les%20avantages%20d'apprendre%20le,la%20famille%20des%20langues%20romanes
https://insights.gostudent.org/fr/combien-de-temps-apprendre-langue-etrangere